Gymnastique artistique féminine (GAF)

 

 

Sport de base et discipline olympique par excellence, la gymnastique artistique féminine (GAF) se pratique sur 4 agrès : saut de cheval, barres asymétriques, poutre et sol (dans l'ordre olympique).

La GAF tient autant de l'art que du sport : au-delà de la performance physique, de plus en plus impressionnante, la maîtrise technique, la souplesse et la grâce sont les qualités de la réussite. Les gymnastes se doivent aussi d'être rigoureux et disciplinés pour atteindre l'excellence.
Les premières épreuves olympiques féminines se tiennent en Jeux de 1928 à Amsterdam.

En 1948, La largeur de la poutre est fixée à 10 cm à l'occasion des Jeux olympiques de Londres en 1948. La musique accompagne les démonstrations au sol depuis 1958. C'est d'abord un pianiste qui assure l'ambiance musicale, puis on a recours à des bandes pré-enregistrées de versions orchestrées.
Le concours général ou concours complet regroupe l'ensemble des agrès. La gymnaste avec le plus de points à la fin sur l'ensemble est désignée championne.

 

LE SAUT DE CHEVAL

Cet exercice consiste à sauter à l'aide d'un tremplin par dessus une table de saut (depuis 2001, le "saut de cheval" a été remplacé par une table, plus large), en effectuant un mouvement acrobatique. D'une hauteur de 1,25 mètre, la table de saut est située au bout d'une piste d'élan de 25 mètres. Le saut de cheval est un exercice commun avec la gymnastique artistique masculine.

Le saut est l'agrès où le passage est le plus rapide. L'épreuve se déroule en quelques secondes : après une course d'élan rapide, la gymnaste prend une impulsion sur un tremplin (premier envol), puis lors d'un second envol, prend appui avec les mains sur la table de saut. Ces impulsions doivent donner à l'athlète une hauteur suffisante pour réaliser la figure. Les points accordés tiennent compte de la réception au sol qui doit être stabilisée.

Les figures classiques sont le saut par renversement (ou "lune") assorti de vrille ou de salto, appelé le Tsukahara ou le Yurchenko qui consiste en une rondade sur le tremplin, suivie d'un flip et d'une figure complémentaire (comme un salto ou une vrille). Pour la notation, les juges évaluent la complexité du mouvement, la qualité de la réalisation, et le contrôle de l’équilibre à la réception ainsi que tous les petits détails tels que les pointes, les mains, les bras et les genoux.

 

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LE SOL

Cet exercice consiste à réaliser, sur un accompagnement musical, un programme d'une minute et demie, alternant des passages rythmés et acrobatiques et des passages plus chorégraphiques, sur un praticable - « tapis de sol » de douze mètres sur douze (entouré d'une bande de couleur - rouge le plus souvent- sur laquelle les gymnastes ne doivent pas marcher, sous peine de pénalité).

C'est au sol que les gymnastes peuvent le mieux exprimer leur talent artistique. Il leur faut également faire preuve de qualités athlétiques et d'endurance pour enchaîner les éléments acrobatiques très variés. Cela en fait un exercice très complet.

Comme le saut de cheval, le sol est un agrès commun avec la gymnastique artistique masculine, mais les gymnastes masculins présentent leur mouvement sans accompagnement musical.

 

 

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LA POUTRE

Cet exercice consiste à effectuer différentes figures sur une poutre de cinq mètres de long, et dix centimètres de large, placée à un mètre vingt du sol. La durée de l'exercice varie entre une minute quinze et une minute et demie.

L'équilibre est une vertu première pour évoluer à la poutre avec maîtrise, souplesse et grâce.Les sorties et parfois même les entrées à la poutre sont également acrobatiques.

Ce n'est pas l'agrès le plus difficile en matière de force mais le plus technique. En effet, les éléments sont presque les mêmes qu'au sol. Lors de son passage en poutre, la gymnase doit effectuer une très courte chorégraphie (tout comme au sol). Tout est dans la qualité du geste. La gymnaste doit savoir piler ses acrobaties afin de ne pas être déséquilibrée.

 

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LES BARRES ASYMETRIQUES

Cet exercice consiste à réaliser des figures de voltige entre deux barres rondes en bois d'une longueur de 2,40 m pour un diamètre de 4 cm, placées parallèlement à des hauteurs différentes (2,50 et 1,70 m), et écartées de 1,30 à 1,80 m. Les mouvements aux barres asymétriques sont très spectaculaires : « soleils » (grands tours en montant dos vers le sol et en descendant ventre vers le sol) et "lunes" (grands tours en montant ventre vers le sol et en descendant dos vers le sol) autour de la barre supérieure, lâchers et sorties acrobatiques. Les barres sont le seul agrès de bras de la gymnastique artistique féminine. C'est un agrès physique, car les exercices se déroulent à la force des bras, en suspension ou en appui.

Mais la force physique ne suffit pas pour maîtriser les passages d'une barre à l'autre et les lâchers. Les barres sont aussi un agrès où se développent coordination et finesse pour parvenir à exploiter l'élasticité des barres. Il est très dur aux barres (comme à tous les agrès) de présenter un mouvement parfait. En France, Émilie Lepennec remporta le titre olympique aux barres asymétriques en 2004 à Athènes.

 

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